dimanche 14 novembre 2010

Un clip vidéo pour une cause humanitaire

Comme vous le savez tous, je suis secrétaire exécutif et directeur de la corporation sans but lucratif Waska, autonomie et services techniques communautaires, à Québec.

Ce jeudi, le 18 novembre 2010 à 17 h, nous organisons une rencontre gratuite au Resto-Chef Café (11085, boulevard Valcartier, dans le beau quartier Loretteville de Québec).

Recherchons actrices et acteurs bénévoles pour un clip vidéo humanitaire

Au programme: Tournage d'un clip vidéo de 30 secondes pour promouvoir des oeuvres humanitaires.

Ce soir-là, nous:

  • présenterons le programme de l'activité;
  • répondrons à vos questions;
  • inscrirons les volontaires.
Ce clip vidéo a pour objectif d'inviter les personnes qui désirent s'impliquer bénévolement dans une cause humanitaire par le biais du jeu théâtral... Dans ce cas-ci, les actrices et acteurs amateurs s'en donneront à cœur joie devant la caméra!

Présenté sur la chaîne de Waska sur YouTube, il fera également la promotion de l'autonomie - la mission de l'organisme.

Venez vous inscrire à cette rencontre gratuite sur Facebook : http://www.facebook.com/event.php?eid=123753961017706

Plus de détails sur le blogue du groupe de travail Théâtre vidéo Waska (TVW)

Appelez-moi au (418) 563-8125 ou écrivez-moi à jeanfneron@gmail.com

samedi 13 novembre 2010

Un samedi de ménage!

Aujourd'hui, je fais du ménage! Et au sens large, j'entends.

J'ai beaucoup de mises à jour à faire, du marketing pour Waska à rattraper, des courriels à envoyer à des ami/e/s, ma mère à visiter (elle fait du va-et-vient entre chez elle et l'hôpital, c'est son pied encore)...

La chambre à coucher des enfants est une vraie jungle et ce n'est même pas leur faute. C'est la mienne. C'est mon bricolage qui n'est jamais terminé par manque de temps. Ou par manque d'organisation, un des deux. Il faut que je finisse d'appliquer ce que j'ai appris: apprendre à dire oui aux priorités, dire «pas tout de suite» à ce qui peut attendre et dire «non» à ce qui nuit à ma stabilité. C'est le «pas tout de suite» que je ne jauge pas encore assez bien.

J'y travaille!

J'ai une sinusite qui me rattrape régulièrement ces temps-ci, accompagnée de son petit frère - le mal de gorge. Celui qui fait mal aux oreilles quand on avale. Je paie pour mes excès : je dois dormir plus.

Quant aux autres sortes de ménage, je vais gérer mes priorités et mes finances plus serré. Je dois me faire un calendrier et me fixer des «rendez-vous avec moi-même». Charité bien ordonnée commence par soi-même...

Si tout va bien, au début de 2011, je verrai ma situation professionnelle s'améliorer. Je pourrai occuper à temps plein (et permanent!) mon poste de directeur de Waska, à faire ce que je suis formé pour faire. Je continuerai à prodiguer des ateliers et des services de dépannage administratif... Cependant, je concentrerai mes efforts à promouvoir la corporation auprès de mes pairs du milieu communautaire et du web 2.0, je superviserai la gestion de l'entreprise d'économie sociale et ses ressources humaines, je serai souvent sur le réseau et je pondrai des billets sur les blogues. J'irai à tous les Tweet-Ups, Focus 20, SWAFF et compagnie.

Bref : je ne fais pas que du ménage. Je rénove, je consolide et je continue à bâtir ce bonheur qui me comble déjà. Je le solidifie et le stabilise pour mes enfants aussi.

Si vous ne me voyez pas souvent ici, c'est que je voyage beaucoup! Je publie aussi sur tout notre réseau étendu :

Je suis aussi sur Twitter, sur @tuxdequebec, @waskaquebec, @comquebec, @gtilquebec. Je suis seul à publier sur @tuxdequebec. Toutefois, l'équipe de Waska publie aussi sur les autres comptes.

C'est toujours un plaisir de vous accueillir dans ma blogosphère et d'aller vous lire! Je vous apprécie toutes et tous.

JF

mardi 9 novembre 2010

Refaire surface

Je refais surface après un long moment à travailler dans les profondeurs. En effet, faire du ménage n'est pas très glorieux.

En passant, j'ai déniché Caly dans mes recherches... Allez la visiter dans sa bulle!

Jean-François Néron, Christian Tanguay,
Henri LaFrance et Adrien Dessemond.
J'ai passé les dernières semaines à mettre de l'ordre dans l'administration et les opérations de Waska, autonomie et services techniques communautaires. L'organisme - dont je suis directeur - est maintenant promu au titre d'association personnifiée! En d'autres mots, incorporé. J'ai dû mettre la main à la pâte pour démarrer la nouvelle administration de façon ordonnée. D'ailleurs, nous avons un nouveau conseil d'administration depuis le 12 septembre dernier.

J'ai aussi dû m'occuper de ma famille: ma mère se promène aller-retour entre chez elle et les hôpitaux, ma fille s'est fait enlever par sa mère, partie sur un coup de tête à Montréal et qui ne donne jamais de nouvelles... Au Québec, la mère a toujours raison et le père a toujours tort. C'est simple. Sauf avec un peu d'aide légale. Vous avez des pères qui fuient leurs responsabilités et qui négligent d'aimer leurs enfants. La société québécoise les pourchasse pour les ramener au bercail. Vous avez les pères qui, comme moi, sont présents pour aimer leurs enfants et s'impliquer dans leur bonheur... Et la mère peut disparaître sans laisser de trace, impunément. Merci à la nuisance de CLSC, aux associations de protection de ci et de ça, et aux inutiles pousseux de crayons théoriciens de la pédopsychologie indûment rémunérés par nos taxes. J'aime mes enfants!

Eh! En voilà un idée! On pourrait abolir les CLSC! Le milieu communautaire est amplement capable de faire tout ça tout seul et mieux. En tant que centre-droitiste, je crois aussi que les commissions scolaires devraient être remplacées par des associations régionales de directeurs et de professeurs. De vraies personnes du terrain. Chaque association régionale délègue un membre à l'agence québécoise de l'éducation, qui remplacerait le coûteux et ô combien trop théorique ministère de l'Éducation!!! Autant des pousseux de crayons geekesques qui seraient soudainement contraints d'effectuer du travail pragmatique et réel!
Christian Tanguay, président de Waska, moi-même, directeur de Waska,
Gérard Deltell, député de Chauveau à l'Assemblée nationale et
chef de l'Action démocratique du Québec,
Adrien Dessemond, vice-président de Waska,
et Line Marcoux, trésorière de Waska.

En bon autonomiste, j'ai eu un plaisir fou à jouer aux quilles avec mon Chef et député, bien entouré de mes collègues de Waska, autonomie et services techniques communautaires.

Venez me voir au Resto-Chef Café, les mercredis de 17 h à 20 h 30, et les jeudis de 19 h à 20 h 30! J'y donne des ateliers d'apprentissage du micro-ordinateur, du bilinguisme pour le travail (anglais-français) et du théâtre vidéo. Je prodigue aussi l'assistance à l'apprentissage: c'est du tuteurage pour les gens qui éprouvent de la difficulté à comprendre la matière qu'ils étudient. Je les aide à gagner leur diplôme avec la tête haute, dignité et fierté. C'est tellement gratifiant! Et Jean-Pierre fait tellement des bonnes poutines!

En plus de tout ça, la fatigue me fait vivre des hauts et des bas avec de la fièvre. J'ai un maudit mal de gorge qui part et qui revient. Mais je me soigne. Je bénéficie de l'amour de tant de proches aimants et de gens bienveillants. Je vous apprécie!


À bientôt!

samedi 30 octobre 2010

Recrutement pour un poste de chargé-e de projet au secteur Éducation, Plan Nagua


Recrutement pour un poste de chargé-e de projet au secteur Éducation

Principales fonctions
Description sommaire du poste:
Sous la supervision du chargé de programme d’éducation, la personne titulaire du poste contribue à la sensibilisation et à la mobilisation de différents publics autour des enjeux liés à la solidarité internationale.
Description des fonctions :

  1. Animer des conférences et ateliers éducatifs pour différentes publics ;
  2. Participer à l’organisation d’événements liés à la coopération et à la consommation responsable ;
  3. Participer à des réseaux pertinents et des tables de concertation ;
  4. Effectuer de la recherche sur les thèmes ciblés par l’organisation ;
  5. Favoriser la mobilisation du public ;
  6. Concevoir des ressources pédagogiques ;
  7. Préparer des demandes de financement.


Conditions de travail
LIEU DE TRAVAIL: Dans les bureaux de Plan Nagua, à Québec
CONDITIONS D’EMPLOI : Temps plein (35h/semaine) ou partiel (28h/semaine)
DATE D’ENTRÉE EN POSTE : 22 novembre
CONDITIONS SALARIALES : Selon la politique salariale en vigueur dans l’organisation
Exigences et compétences recherchées pour le poste

  • Un Baccalauréat en sciences sociales, études internationales ou discipline connexe et/ou expériences pertinentes dans des fonctions similaires ;
  • Une bonne maîtrise du français oral et écrit, maîtrise de l’espagnol un atout ;
  • Une excellente capacité d’animation et de communication auprès de différents publics ;
  • Être une personne autonome et polyvalente ;
  • Aptitude à mener plusieurs projets de front ;
  • Une bonne capacité de recherche, d’analyse et de rédaction ;
  • Expérience dans l’élaboration de campagne de sensibilisation et compréhension des enjeux liés à la coopération internationale un atout.

Pour faire parvenir sa candidature
Faites parvenir votre lettre de motivation et votre curriculum vitae avant 12 h 00 mercredi le 10 novembre 2010 à l’attention de Éric Lamirande, conseiller en ressources humaines, à l’adresse
courriel suivante : elamirande@plannagua.qc.ca ou par fax : 418.521.2102. Veuillez prendre note que seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées.

vendredi 8 octobre 2010

Urgent: poste d'animatrice/animateur d'atelier d'informatique au SEEI

Service d'entraide l'espoir, quartier Loretteville à QuébecLe Service d'entraide l'espoir (SEEI), un organisme sans but lucratif de Québec (dans le beau quartier Loretteville, arrondissement de la Haute-Saint-Charles), travaille à répondre aux besoins des personnes ayant des problèmes de santé mentale afin de leur permettre de vivre dans leur milieu naturel, d'enrichir leur tissu social par des activités normalisantes.
Les activités du SEEI donnent l'occasion à la clientèle d'accomplir, de se valoriser et de se sentir dignes. Les sourires aperçus sur place ne mentent pas. Parmi ces activités, on y tient des ateliers d'informatique où les clients viennent utiliser librement les micro-ordinateurs mis à leur disposition afin de naviguer sur internet, jouer à des jeux ou travailler sur leurs projets. Il ne s'agit pas d'un cours. C'est une belle occasion de relaxer et d'exprimer sa créativité.
Sur une base solide et structurée se dresse un bâtiment de dignité où l'ambiance décontractée accueille tout humain qui y entre. Oeuvrer au SEEI motive les humanistes passionnés à appliquer leur bienveillance sur le terrain. C'est l'occasion pour eux de faire don de savoir-faire, de savoir-être. L'opportunité d'exprimer sa créativité.
Comme moi, celles et ceux qui animent cet atelier témoignent de la reconnaissance perpétuelle des participants. Quelle implication gratifiante!
Si ce poste d'animatrice/animateur d'atelier d'informatique vous intéresse, veuillez communiquer par téléphone avec madame José Thériault, coordonnatrice du Service d'entraide l'Espoir. Oui, son nom est bien José, sans l'e final. Vous pourrez convenir des modalités de rétribution et des détails avec elle, au (418) 842–9344, entre 9 h et 16 h.

dimanche 12 septembre 2010

Yeux québécois ouverts sur le monde : films en version originale

Comme nous en bloguions précédemment, on peut être amoureux fidèle du Québec sans être exclusif. Ainsi, être bilingue ou polyglotte, ça ne veut pas dire qu'on renie sa francophonie! Comprendre les voisins, entendre leurs voix et faire entendre la sienne par leur langue n'est qu'une manière de communiquer, de se faire des amis. Avoir les yeux ouverts sur le monde, c'est s'intégrer socialement.

Le cinéma international est le véhicule de cette compréhension : en plus d'être divertissant, il nous permet de voyager à travers le monde. Il nous immerge dans le contexte de vie des humains qui nous voisinent. C'est une expérience. Comme pour nous, leur langue est la couleur de leur culture : entendre leur voix dans leur saveur originale fait partie de l'expérience comme si nous y étions physiquement. En voyage chez eux, nous ne les affublons pas d'un doublage!

Les bleuisseux croient que les films en version originale, présentés à Québec, viendraient diluer la culture québécoise; ils «angliciseraient automatiquement» nos jeunes.

Ce cher et sympathique Steve Théberge propose un groupe sur Facebook (films VOA movies in Québec) en faveur des films présentés à Québec en version originale anglaise. Steve est aussi en accord avec le fait d'être bilingue car c'est une ouverture sur la connaissance des nations voisines, une ouverture sur comprendre le monde.

Pour ma part, j'aime bien regarder un film dans sa version originale car, trop souvent, le doublage est douloureux à entendre, sonne faux et altère l'image de la culture du lieu où se déroule l'histoire. Les sous-titres permettent de comprendre l'essentiel, en ne dénaturant pas l'œuvre.

J'aime le Québec, sa langue et sa culture. Je suis capable d'apprécier l'art étranger sans compromettre mon allégeance. C'est ça, être fort.


Jean-François Néron - Tuxdequebec

samedi 11 septembre 2010

Blue washing : mettre ses bottines où vont ses babines

Blue washing, expression que j'emprunte au green washing, pourrait être traduite en «blanchissage bleu»; «bleuissage»; «maquillage bleu»; «québéfoutaise» et j'en passe. Elle décrit le fait de clâmer son amour inconditionnel pour le Québec, sa culture et sa langue, son peuple et sa société, avec beaucoup de mots et peu de gestes concrets.

Parmi les bleuisseux, on retrouve les brandisseux de drapeaux fleurdelisés qui ont toute la difficulté du monde à bien parler la langue qu'ils défendent. On compte parmi eux les gens qui attribuent tous leurs malheurs aux «méchants» du Canada anglais et qui investissent très peu de responsabilité individuelle et collective à l'intérieur des frontières québécoises. On y voit également ceux qui idéalisent le Québec sans même s'intéresser à ce qui s'y passe. Eh oui! J'en côtoie quotidiennement.

Aimer le Québec, c'est la même chose qu'aimer une autre personne. Les mots doux et les pancartes ne suffisent pas. Il faut apprendre à aimer par des gestes concrets, avec fidélité et équilibre.

Par exemple, les relations amoureuses peuvent être saines comme elles peuvent être destructrices, selon qu'on aime constructivement ou qu'on aime pour posséder et contrôler. L'équilibre relationnel doit être maintenu pour éviter qu'un des deux partenaires ne se sente écrasé par l'autre, etc. Aussi faut-il que les deux puissent ressentir l'équité : la responsabilité d'un envers le couple, la responsabilité d'un envers l'autre, la responsabilité du couple envers l'un et l'autre. J'ai toujours argué qu'un couple est un ménage à trois : moi, toi et nous. J'ai besoin d'un MOI fort pour que NOUS puissions assurer le bonheur, la stabilité et la sécurité à TOI aussi.

Le MOI, c'est la Québécoise et le Québécois qui se sent responsable individuellement en tant que membre du collectif appelé Québec. Assurer un MOI fort revient à dire «Que puis-je faire pour mon Québec?» au lieu de «Que peut faire mon Québec pour moi?». Chaque autre TOI du collectif est un MOI.

Le NOUS, c'est l'ensemble de ces valeureuses Québécoises et de ces valeureux Québécois qui, ensemble, se concertent, partagent et s'entraident pour que tous les MOI et les TOI du collectif Québec puissent se sentir heureux d'être au sein du NOUS.

Comme en amour, les paroles doivent refléter l'image des gestes concrets et vice versa. On a beau vouloir protéger le français, encore faut-il prouver son amour en investissant la volonté de bien le parler, l'écrire et l'enseigner à la prochaine génération.

Comme en amour, l'exclusivité obsessionnelle tue le couple. Il n'est pas nécessaire de haïr les nations voisines pour prouver sa fidélité au Québec. Le jaloux qui force son conjoint à s'aliéner ses amis pour mieux assurer sa souveraineté amoureuse a besoin d'un psychologue, voire d'un psychiatre! Je connais de parfaits amoureux du Québec qui parlent anglais pour garder les yeux ouverts sur le monde, sans diluer d'aucune façon leur allégeance à leur culture et à leur langue. J'en fais partie!

Manifester dans les rues tout habillé de bleu ne fait pas le moine. Posez votre regard sur les humains qui, hors de portée des projecteurs et des caméras, oeuvrent à bâtir le Québec, à consolider le français en aidant ses pairs à mieux le maîtriser, à publier aux quatre vents les beautés de sa culture, à inviter le monde à apprécier son NOUS, plein de MOI et de TOI forts et heureux.

Si tu aimes ton Québec, prouve-le par des gestes concrets. Pas du pelletage de responsabilités. Et laisse le drapeau au haut du mât, là où tu ne risques pas de piler dessus en manifestant dans la rue boueuse.

Jean-François Néron - Tuxdequébec

mardi 31 août 2010

Journée des logiciels libres à Québec, 18 septembre 2010

Message de mon ami David, que je partage avec vous:

Partout sur la planète le 18 septembre 2010, on célèbrera la journée de la liberté des logiciels (en anglais Software Freedom Day). Plus de 300 équipes sur tous les continents se préparent activement à célébrer la liberté des logiciels.

La vision pour les organisateurs de cette journée est de rendre autonome tout un chacun afin qu’ils puissent créer, partager et se connecter à un monde digital qui est durable, encourage la participation et est transparent.

Les objectifs de la journée:

  1. Célébrer la liberté des logiciels et les gens qui le font
  2. Faire comprendre ce qu’est la liberté des logiciels et encourager l’adoption des logiciels libres et des standards ouverts
  3. Rendre plus égal l’accès à des opportunité à travers des «technologies participantes»
  4. Faire la promotion d’un dialogue constructif sur les droits et responsabilité dans la société de l’information
  5. Inclure les organisations et les personnes qui partagent cette vision
  6. Faire en sorte d’être pragmatique, transparent et responsable dans l’organisation de la journée


À Québec, on fêtera aussi avec quelques activités:

  • Présentations sur les logiciels libres et les problématiques des technologies de l’information et le développement
  • Démonstration de logiciels libres
  • Présentation de vidéos
  • Distribution de cédéroms
  • Un cocktail

L’événement est organisé par le Groupe d’utilisateurs de Linux de Québec (linuq) et des fonds seront levés lors de l’occasion au profit de Carrefour Tiers-monde

C’est un rendez vous à l’Auberge l’Autre-Jardin le 18 septembre entre 12h00 et 18h00

365, Boulevard Charest Est à Québec

Pas nécessaire de signaler votre présence (mais c’est toujours apprécié). Pour ceux qui ont Facebook vous pouvez joindre l’événement et recruter des participants: http://www.facebook.com/event.php?eid=150436011651641

Pour plus d’information sur la Journée Internationale des logiciels libres : www.softwarefreedomday.org

David Tremblay

jeudi 24 juin 2010

Décisions moumounes dans la ville de Québec

Je suis natif de Québec, amoureux de ma ville et de ses gens, et tous mes enfants aussi. Ce billet sera très facile à comprendre et, malgré tout, il y aura des victimistes/martyristes qui vont réussir à interpréter de travers. À ces derniers, je veux laisser savoir que les CSSS sont équipés pour vous aiguiller vers les ressources d'aide psychologique appropriées.

Les décideurs de la ville de Québec sont moumounes. À ceux qui me diront de déménager à Montréal ou à Toronto, je dis: «Si t'es pas capable de te remettre en question et de t'aimer en même temps, tu devrais consulter un professionnel!». Je suis capable d'aimer ma ville et de vouloir l'améliorer. J'aime Québec, j'y vis et je veux l'aider à faire un examen de conscience. Pour ce faire, je vais inviter des spécialistes du comportement humain et diverses personnalités influentes à commenter sur plusieurs aspects «personnels» de notre belle capitale.

Le transport en commun
Une étude démontre qu'à Québec, on utilise bien peu le transport en commun par rapport à d'autres villes. D'abord, la grosseur de la population n'a rien à voir avec la capacité de faire appel au gros bon sens.

Dans notre adorable capitale, les trajets d'autobus ont été déterminés selon un processus bien à nous : on a étalé la carte de la région par-terre, on a lancé une assiette de spaghetti dans les airs et on a adopté à l'unanimité ce qui est tombé sur la carte.

Sérieusement, la fusion de plusieurs compagnies privées en 1969 pour former la CTCUQ - organisme pseudo-publique auto-flatteur de la classe politique - puis la bataille de 13 municipalités à se tirer la couverture n'aide pas à gérer de manière «normale» une entreprise, c'est-à-dire satisfaire le besoin de la clientèle et devenir rentable. C'est un échec sur les deux points. Tout entrepreneur vous dira que ce sont de mauvaises affaires. Des intérêts personnels et politiques ont nui à la décision éclairée quant à la localisation des parcours. Le moumounisme, ici, est dans le manque de volonté politique à remettre en question ce qui est un échec honteux.

À Montréal, les gens font la file pour entrer dans l'autobus. Les enfants sont disciplinés comme ça, dans nos écoles. Comme mauvais exemple, les parents s'engouffrent dans le véhicule d'une manière éhontée! La galanterie n'a pas sa place à la porte du transport en commun. La classe politique et le RTC sont trop moumounes pour simplement exiger que chacun s'entre-respecte : le chauffeur devrait ne pas ouvrir la porte si les gens ne sont pas en rang. Mais nos sans-couilles ne feront jamais ça ici.

Le progrès
Pas dans ma cour! La population de Québec vieillit et se conservatise. Je ne parle pas du parti politique mais bien de la fermeture d'esprit à tout changement, à tout dynamisme et à tout progrès. Les cheveux bleus - les gens qui n'ont rien de mieux à faire que d'aller signer des registres à la Ville pour nuire au progrès - se disent que tout projet qui dérange un petit peu ne vaut pas la peine d'être entrepris. Au lieu de proposer des améliorations, des ajustements ou des mesures d'atténuation des effets négatifs, on BLOQUE! On bloque tout. Et, moumounement, la classe politique de la capitale préfère ne pas contrarier les chialeux.

Le plusse meilleur maire est allé à Chicago où des spécialistes lui ont expliqué que bâtir en hauteur est bon pour l'environnement, bon pour atténuer les effets néfastes du réchauffement du centre-ville et bon pour la démographie. Le plusse meilleur maire a bien compris. Il préfère faire le moumoune devant les progressophobes.

Responsabilité civique
Chaque matin, j'observe. Étant cycliste moi-même, mon regard est attiré vers mes collègues cyclistes qui, quotidiennement, brûlent des feux rouges et ignorent les arrêts obligatoires. Ils coupent des véhicules en marche, passent à un cheveu des piétons sur le trottoir et louvoient de gauche à droite sur la route en faisant fi de la circulation. Je me suis donné comme défi de trouver un seul cycliste respectueux de ses concitoyens et qui, comme moi, est un square de la réglementation. Je cherche pour vrai... Je cherche encore. La police n'arrête jamais les contrevenants! Les dirigeants de notre ville sont trop moumounes pour exiger la responsabilité civique. Ils font des opérations de relations publiques. Le cycliste contrevenant devrait être accusé de négligence criminelle et contraint de payer la facture des frais de justice le concernant.

Les politiciens n'ont pas non plus de couilles devant les plaigneux qui brandissent les droits de l'Homme lorsqu'on veut implanter des détecteurs de fautifs sur nos routes. Les États-Unis réussissent dans le domaine avec les photo-radars aux feux rouges. Ils ne font pas ça pour l'argent; ils le font pour convaincre que le crime ne paie pas. Notre Québec moumoune restera à genoux devant les abuseurs. Et ceux qui se plaignent de ces radars sont généralement ceux qui contreviennent; ils vantent les mérites de manquer de respect envers leurs propres concitoyens. Les anti-Québécois ne sont pas de l'autre côté de la frontière. Ils habitent chez nous.

Les empuanteurs d'abribus ne se font jamais arrêter par la police. Jamais! Les policiers de Québec sont bien plus préoccupés à trouver des moyens de pression de rechange depuis qu'on leur interdit la grève. J'espère qu'ils porteront des pantalons de pyjama, cet été, de manière à ce qu'on puisse le leur baisser et publier en ligne leur handicap pubien.

La 40
Avez-vous remarqué le détour honteux de l'autoroute 40 par le boulevard Charest? Nos commerces associés et nos politiciens sont tombés dans le piège du mythe urbain disant que si l'autoroute est droite et fluide, l'économie de la ville va en souffrir. Ils n'ont jamais voyagé dans le monde. Ils n'ont jamais parlé avec leurs semblables des autres villes. On peut se consoler un peu en voyant qu'à Trois-Rivières, ils y ont aussi cru naïvement. En bon gaugauchistes, ils centralisent la circulation vers le centre-ville pour éviter qu'on passe à côté d'eux si l'autoroute est droite. Trifluviens : on arrête chez vous davantage grâce à votre publicité sympathique qu'à cause de l'autoroute Francheville. Sans ça, on continue notre chemin quand même et vos commerces ne bénéficient pas d'un sou de ce détour dictatorial.

Bref
Le citoyen de Québec est-il la victime silencieuse de l'anti-progresso-intimidation? Oui. Le politicien est davantage motivé par le gain de votes et de financement partisan que par le dynamisme et le développement de la ville. Je ne resterai pas les mains liées! Je vais mettre en oeuvre - concrètement - des améliorations à ces problèmes. Juste se plaindre ne change rien. Mettre mes bottines où vont mes babines, voilà ma devise!


- Sans rancunes ;)

Liens mis à la disposition de monsieur Labeaume :

Pour ou contre les tours?

Proment présente le nouveau quartier écologique Pointe-Nord et sa première phase : Zuni


Les nouveaux projets urbains...


Îlot de chaleur urbain



Peut-on diminuer l'îlot de chaleur urbain?

samedi 6 mars 2010

Mariage solide et heureux entre le milieu communautaire et le centre-droitisme (1 de 5)

Série de billets sur «Humanitaire responsable» (billet 1 de 5)

Avertissement : si vous êtes de nature victimiste ou martyriste, veuillez consulter votre aide ou prendre vos pilules avant de lire ces billets. (rire)

Lorsque je commence à œuvrer au sein du milieu communautaire en 1982, il est clairement défini qu'un organisme sans but lucratif est - par définition - un bénéficiaire de l'aide sociale et de la charité. Un OBNL ou OSBL, selon l'école, ne peut d'aucune manière vendre quoi que ce soit pour survivre; c'est transgresser la limite entre le «gentil bénévole» et le «méchant commerçant». Tenir sa comptabilité dans le rouge est une vertu, un don de soi.

En 1983, le Club Waska commence à vendre des ateliers et des publications. Les pairs lèvent un sourcil. Cinq ans plus tard, tous les services - sauf le théâtre sur vidéo - sont offerts aux membres moyennant une contribution. L'organisme est donc perçu comme un mouton noir, un produit de la droite... Les années 80 passent et le mouvement Waska est vu comme un extra-terrestre.

Le 955, avenue de Bourgogne à Sainte-Foy abrite, en 1989, des cliniques, des avocats, des assureurs et autres professionnels bien nantis. Le Club Waska s'installe dans son propre bureau parmi eux, grâce aux revenus qu'il gagne. L'Union des clubs Waska répète l'expérience en 1991 aux Galeries Duplessis...

Aujourd'hui, l'économie sociale est considérée la norme. C'est le mariage heureux entre l'humanisme et la rentabilité. Les OBNL subsistent grâce au produit de leurs ventes au lieu de dépendre des fonds publics ou de la charité. C'est l'autonomie, l'empowerment.

La droite politique est connue pour sa rapidité à sabrer dans tout ce qui est gauchiste, comme l'action communautaire. Toutefois, celle-ci évolue et n'est plus cette belle utopie qui engouffre des fonds publics dans l'aide à répétition, dans le maintien des démunis dans la pauvreté, dans les grandes envolées pleurnichardes... Bon, j'admets qu'il en reste. La majorité évolue.

Le temps où «communautaire» rime avec «subventionne-nous ou l'on te fait la guerre» appartient graduellement au passé. L'économie sociale permet aux gens de cœur d'aider leur prochain avec la tête haute, en préservant leur dignité et celle de leur clientèle. La population appuie avec enthousiasme l'organisme qui aide sa communauté sans alourdir son fardeau fiscal! Surtout lorsqu'il fait aussi rouler son économie.

Et l'autonomisme, dans tout ça? «Autonomiser» signifie aider les individus et les organisations à s'affranchir de la dépendance aux fonds publics et à la charité, à s'approprier le pouvoir sur leur destin, à regagner leur dignité, à devenir un moteur de l'économie, à devenir un pilier de la communauté, à fièrement devenir CAPABLES et CONFORTABLES.

Être CAPABLE de s'aider soi-même et, par extension, d'aider ses pairs est un pouvoir libérateur. L'esclavage que crée la dépendance aux ressources provenant d'autrui pousse à se dévaloriser, se démotiver, abdiquer. Apprendre à s'approprier le pouvoir sur son succès (l'empowerment) commence par la reconnaissance de ses besoins, de ses forces réelles et de ses attentes pour atteindre le CONFORT. L'autonomie, c'est connaître les techniques pour se sortir d'une situation problématique et pour atteindre la solution, sans qu'un tiers malveillant ne tire profit de son malheur, de son inexpérience.

Être CONFORTABLE, c'est l'état où l'on n'est pas stressé par l'imminence de l'échec. Bien entouré par un réseau d'entraide, l'autonome sait accepter l'aide ponctuelle comme ressource pour le maintenir dans le CONFORT. Tant qu'il y est, il est un vecteur de succès du milieu.

Le centre-droitisme est un mouvement qui appuie l'aide aux concitoyens qui en ont besoin, dans la mesure où cette aide est responsable, où elle permet de ne pas être un fardeau pour la société. On parle de liberté lorsque le gouvernement n'impose pas aux individus responsables d'éponger les échecs de ceux qui ne le sont pas. Or, l'économie sociale permet à un organisme d'aider la population tout en étant un moteur socio-économique. L'OBNL autonome est un exemple à suivre pour sa clientèle. Il ne coûte pas cher pour la société et n'est pas porté à lancer des campagnes de chantage émotif chaque fois qu'il n'obtient pas ce qu'il veut. Il est fort et solide, rassurant et protecteur, stable et rentable, réaliste et pragmatique.

L'organisme «Waska, autonomie et services techniques communautaires» à Québec offre des ateliers d'apprentissage où les participants deviennent autonomes ainsi qu'un réseau d'entraide qui leur permet de le rester. L'économie sociale fleurit partout : Secrétariat à l'action communautaire autonome et aux initiatives sociales, Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec, Chantier de l'économie sociale au Québec...

samedi 27 février 2010

TDAH adulte : ma renaissance

Ce billet fait suite à celui titré La vie adulte avec un TDAH. Je dois vous avertir : je décris ici mon expérience personnelle et elle peut ne pas convenir à tout le monde. Aussi, ne le prenez pas comme un document scientifique. Mon intention est de montrer qu'il est possible de se sortir d'une situation avec de la volonté et un peu de bonne planification.

Pour vous mettre en contexte, quarante-trois années de ma vie ont été passées à investir de la bonne volonté à contre-vent, en montant une pente abrupte et en portant un sac à dos plein de cailloux.

Ma vie est un désordre que je ne réussis jamais à ordonner. Chaque fois que je m'attèle à la tâche, mon énergie s'estompe rapidement, ma concentration m'abandonne, je perds la capacité de mener à bien mes résolutions.

Le mois de novembre débute et je décide de prendre le taureau par les cornes : je veux un traitement pour me débarrasser de mon TDAH (trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité). On me dit que je dois d'abord consulter mon médecin de famille qui, s'il juge que j'en ai vraiment besoin, me référera au spécialiste. C'est simple...

Tout le mois passe et je ratisse le paysage médical public de la Vieille-Capitale et de la région de la Capitale-Nationale entière sans trouver un simple médecin qui veut me suivre. C'est une vraie farce : on doit voir le CLSC qui nous réfère à un GMF qui, à son tour, nous réfère au Collège des médecins qui, croyez-le ou non, nous renvoie au CLSC. Comme dans tout bon système gau-gauchiste, tout le monde est responsable de responsabiliser quelqu'un d'autre.

En bon centre-droitiste, je me suis tanné du fonctionnarisme et je suis allé m'appauvrir dans une clinique privée! Eurêka! J'empoigne le téléphone et j'appelle les médecins de l'économie libérale. La première dame qui me répond, ici à Québec, m'accueille comme un VIP dans un hôtel! J'exprime mon besoin de me trouver un médecin pour un suivi et elle s'empresse à m'annoncer qu'il y a toujours de la place. Dès que je mentionne le TDAH adulte, l'hésitation se fait sentir. Elle se fait très désolée mais on ne peut me servir pour ce genre de mal. Je fais donc le tour de tout ce qu'il y a de privé dans la région, puis autour... Il ne faut pas parler de ce mal honteux.

À Montréal, le deuxième appel est fructueux : un médecin est disponible pour un suivi général. Cette fois-ci, je décide de ne pas mentionner le mot diabolique. On m'assigne dre Graham et le rendez-vous est fixé pour dans moins d'un mois! En fait, je me suis arrangé pour que ça coïncide avec mes vacances pour que je puisse me rendre dans la métropole. Si j'avais pu avant, elle me l'aurait accordé pour cette semaine même!

Curieux webbiste 2.0 que je suis, je consulte le site de la clinique pour me rendre compte que dre Graham est une spécialiste du TDAH! Il a fallu ne pas le mentionner pour que la Nature me gratifie de ce beau cadeau!

Profitant de visiter des êtres chers à Mourrial, je débarque station l'Acadie et trouve facilement la clinique que j'avais préalablement repérée sur Google Streetview. L'examen pour l'ouverture du dossier, mesuré et pesé - wow! j'ai maigri beaucoup! - la préposée à l'accueil a même vérifié deux fois. La carte de crédit plus lourde, je prends la route vers ma Capitale bien aimée, armé de ma prescription.

Il faut bien comprendre que ces pilules ne règlent pas tout. Déjà, j'avais entrepris avec ma coache Chantal un plan de réorganisation (de comment je me sens et de comment revoir mon organisation personnelle) et tout ce que la médication change pour moi est d'amenuiser les «empêchements» sur le plan de la concentration. Je peux avoir l'esprit et la motivation cérébrale nécessaires pour mener à bien mes intentions. Toutefois, je trouve important de préciser que le fait d'être, au départ, un gars heureux prédispose à réussir. Être heureux et en santé, ça contribue. Le méthylphénidate ne rend pas heureux ni en santé. Il ne planifie pas pour soi non plus. C'est l'interaction des bons outils, des bonnes techniques, des bons matériaux, du bon terrain et des bonnes conditions qui mènent à une structure solide.

Ma renaissance consiste à rénover ma structure; c'est ma résolution pour 2010. Jusqu'à maintenant, je suis lambin comme toujours mais je vois de grands progrès!

On s'en reparle!