jeudi 17 décembre 2009

Ah Geneviève...

Laissez-moi vous présenter Geneviève Lefebvre. Pour moi, elle fait partie de ma lecture quotidienne en ligne, au même titre que mes courriels, mon Twitter, mon Facebook et mes blogues. Je l'ai insérée dans mon journal à liens RSS pour lire tout chaud ce qu'elle pond dans son blogue Chroniques blondes.

Qu'est-ce que je fais à lire du «fille» de même? Son français est exquis et m'inspire à encourager mes six poussins (cinq et une empruntée) à aimer leur langue et à cesser graduellement de la torturer. Ses textes ont un effet apaisant sur moi. Oui, c'est vrai, elle peut me faire jurer de ne plus jamais la lire mais jamais assez longtemps pour passer à l'acte. Résolument, elle est ancrée dans mes fils RSS. Elle malmène «l'homme», le mâle, mais c'est drôle. Geneviève joue avec les mots et les idées avec l'agilité et la chorégraphie d'un ballet.

Elle tranche noir sur blanc, blanc sur noir, puis passe par la gamme de teintes. Élan de passion réactionnaire laissant transparaître aussitôt l'indomptable analytique. Je dirais de Geneviève, si je la connaissais, qu'elle est incapable de véritablement haïr ou se déclarer contre quelque chose. Jamais vraiment dure.

Par ses écrits, elle atténue mes élans parfois frustrés que j'éclabousse sur le présent blogue. Un jour, j'ai écrit un article sur le trouble de personnalité limite. Ayant été malmené par les dommages collatéraux de cette plaie, j'ai déversé ma rage sur un texte que j'ai publié sur la page bleue que vous lisez. Le jour suivant, j'ai lu «du» Geneviève Lefebvre. Je me suis senti tout mal et je suis revenu effacer l'article au complet. Je suis à retravailler mon texte qui paraîtra ces jours-ci.

Connaissez-vous Chez Jules? Encore là, elle malmène et torture mes opinions. Mais je suis absolument incapable de ne pas visionner sa série web si bien écrite, jouée par des artistes de talent et absolument sympathique! C'est pas rien : elle réunit devant la lentille les Anne Dorval, Catherine De Léan, Céline Bonnier, France Parent, Janine Sutto, Jessica Barker, Marie-Claude Tremblay, Maude Guérin, Maxime Allard, Mireille Deyglun, Mirianne Brûlé, Pascale Létourneau, Roger Larue, Sharlène Royer, Valérie Valois, Véronique Clusiau... Des talents confirmés et d'autres qui s'affirment. Voyez vous mêmes. Même de mes contacts web 2.0 y figurent!

L'histoire qui débute autour d'un restaurant s'est enrichie et prend de l'ampleur. C'est bonbon mais pas trop sucré. Aux couleurs criardes, le scénario présente des personnages hypervoltés, plus peppés que nature mais il est évident que c'est un enrobage attrayant pour passer des messages profonds et des émotions qui autrement pourraient goûter amer. Comme avec tout «le» Geneviève, je dis que je n'aime pas ce que j'entends mais j'y suis attaché et conquis.

J'en parlerai à ma psy.