lundi 27 avril 2009

Québec autonome et responsable

C'est quoi, un Québec responsable? Être responsable, c'est répondre de ses gestes, bons ou mauvais. Ça s'applique sur le plan politique, commercial et individuel.

La situation économique est mauvaise cette année et être moumoune n'aide en rien. La culture politique et économique au Québec est moumoune. On souffre de moumounisme chronique et ça nous fourre dans le chocolat. Les dirigeants québécois ont tellement peur de froisser quiconque qu'ils ne sévissent que très timidement contre les contrevenants. En plus, dans notre belle république en devenir, on a les gaugauchistes qui protègent tout ce qui respire, abuseur ou pas. Protection des droits de ci, des droits de ça... Protection des droits de l'abus de la personne; un vrai buffet pour les fraudeurs de tout acabit.

Prenons l'exemple d'un chauffeur (ou d'une chaufferette) qui se fait arrêter pour vitesse au volant en pleine ville. Pourquoi ne pas lui infliger un sort tellement retentissant qu'il/elle n'oserait jamais recommencer et que l'exemple marquerait au fer rouge toute la communauté. Comme un criminel pogné avant qu'il ne tue un enfant. Première infraction: cinq mille dollars. Deuxième: quinze mille, Basile! Encore? Quarante mille piastres, espèce de tête de cochon. Ou pourquoi ne pas le mettre aux travaux forcés: va réparer les nids de poule (que tu crées par tes excès, moron) ou bien une conférence dans une cinquantaine de cégeps de la province pour illustrer l'impact des accidents sur les familles endeuillées. Suffisamment de fois pour que le/la stupide en ait mémorisé le texte et les photos. Et gorish, s'il vous plaît. Une bonne punition qui fait assez mal! Pas une 'tite taloche moumoune comme notre système de justice administre aujourd'hui!

C'est comme l'histoire de l'application de la Loi sur la langue française au Québec. Une vraie farce. Une émission de télévision rapportait récemment qu'à Montréal, on pouvait se faire refuser un emploi dans un commerce si on n'était pas unilingue anglais. L'application de la Loi, ici aussi, est timide. Les fautifs préfèrent payer l'amende et persévérer dans l'illégalité, c'est moins cher payé que de changer. Qu'ont-ils à craindre? Une meute de manifestants avec des pancartes «Québec français» bourrées de fautes d'orthographe et d'accord. Ça prend quelque chose de plus convaincant. Par exemple, le commerce contrevenant pourrait être contraint à fermer boutique pour une journée. Toute une journée où sa clientèle apprend qu'il existe des concurrents. Ça, ça fait vraiment mal. En cas de récidive, une semaine!

Voulez vous un Québec moumoune ou bien un Québec qui se tient debout? Matière à réflexion.

2 commentaires:

  1. J'ai aimé ton billet en général, mais j'irais dans le sens contraire, j'abolirais les lois linguistiques.

    Il ne faut pas être moumoune pour faire ça, quand même :D

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  2. Merci Suzanne. T'es à droite à droite à droite... Tu vas pogner le clos! LOL

    Le but n'est pas la loi comme tel. Le but est d'amener les contrevenants aux lois démocratiquement adoptées à apprendre une fois pour toutes à ne plus contrevenir. Tough love for your best, my dear.

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